Il y a quelques décennies, pour la plupart des acteurs des espaces verts, fleurissement rimait essentiellement avec oeillets d’Inde et bégonias. Une gamme sans cesse plus étoffée de plantes annuelles, bisannuelles et vivaces est venue progressivement bouleverser la donne. La restriction de l’arrosage et la réduction des budgets viennent encore changer quelque peu les habitudes et, dorénavant, de nombreuses collectivités n’hésitent plus à imaginer le fleurissement comme une association la plus harmonieuse possible de tous types de végétaux. Longtemps considérés comme secondaires pour le fleurissement, les arbustes en sont maintenant devenus une composante indissociable. La faute, dans un premier temps, à l’arrivée du feu bactérien au milieu des années 80 (et au remplacement de nombreuses rosacées sensibles par une gamme plus élargie), puis grâce aux multiples programmes de recherche privés et publics qui ont abouti à la création de quantité de cultivars compacts et souvent très florifères.